Fernando Alonso déclare que « tout est possible » pour son futur, précisant que ses difficultés rencontrées cette année ont mieux fait apprécier à certaines personnes ses succès obtenus plus tôt dans sa carrière.

L’espagnol désire attendre jusqu'à la fin de cet été pour décider où il courra en 2009 et, après avoir été cité comme possible pilote chez Ferrari dans les deux prochaines années, il insiste sur le fait que tout n’est pas mauvais dans les difficultés qu’il rencontre avec Renault cette saison.

« Ma position actuelle a peut-être aidé les gens de l’extérieur à mieux apprécier ce que j’ai fait en Formule 1 – les gens de mon pays. Les fans en Espagne ont récemment découvert la Formule 1 car le sport n’y était pas très populaire. Maintenant, je pense qu’ils comprennent à quel point il a été difficile d’obtenir ces résultats. A présent, il est temps que tout le monde retrouve et reconstruit à nouveau la motivation, » déclare Fernando Alonso au ''Daily Telegraph''.

« Parfois, il semble que je suis la seule personne à penser ainsi. Mais je sais que (Michael) Shumacher a gagné deux titres avec Benetton, et qu’ensuite il n’a pas gagné pendant cinq ans chez Ferrari. Je n’ai pas gagné chez McLaren et cette année il n’y a pas de possibilité de victoire, mais cela ne fait que deux ans. Avec un peu de chance, l’année prochaine je serai un candidat au titre à nouveau. J’ai le temps et mon ambition est de gagner plus de championnats du monde. »

Même si de nombreuses rumeurs le lient avec Ferrari, Honda Racing est aussi intéressée par l’espagnol – qui prétend qu’il peut se voir rester en Formule 1 pendant encore beaucoup d’années.

« J’aime toujours ce sport. Il y a des hauts et des bas. Les bons moments sont difficiles à oublier. Je ne peux pas retrouver ces sensations ailleurs dans la vie. Il est vrai qu’il y a deux ou trois ans je pensais que je ne resterais pas aussi longtemps en Formule 1 que Michael l’a fait. J’ai commencé à dix-ans chez Minardi. A l’époque, je pensais que dix-neuf ou vingt ans en Formule 1 seraient beaucoup trop. La Formule 1 peut prendre votre énergie, donc je pensais que je ne voulais pas perdre ma vie pour la Formule 1. »

« Maintenant, mon opinion a changé. J’ai vingt-six ans et je pense ''pourquoi pas encore dix ou onze ans ?'' Je veux plus de succès et je suis prêt à passer le temps nécessaire pour renouer avec ce succès. »

Finalement, quand il a été interrogé sur son futur, il a répondu : « Rien ne sera décidé avant la fin de l’été. Ensuite, je réfléchirai avec mes conseillers et déciderai ce qui est le mieux pour moi et Renault. Il y a beaucoup de choses à prendre en compte. Tout est possible. »